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Historique du problème

Pour parler plus largement des blu-ray défectueux: ceux qui deviennent difficilement trouvables, les échanges/ventes éventuels entre membres, codes dématérialisés, et vos réactions, suivis. (voir règles de ce forum)

Modérateurs : vivaldi21, bluraydefectueux

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vivaldi21
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Historique du problème

Message par vivaldi21 »

De nombreuses personnes découvrent seulement le problème des blu-ray défectueux en ce début 2021. Parmi elles, plusieurs préconisent de lancer des actions (alerter la presse, pétitions, actions en justice,...) et semblent ainsi totalement ignorer ce qui s’est passé depuis l’origine du problème (il y a au moins 7 ans). Ce pourquoi un rappel historique ne nous semble pas superflu.


A L’ORIGINE (2012-2014)

Les premiers frémissements sur « THE problem» sont apparus dès 2012-2013. Quelques rares constats de défectuosités étaient mentionnés par des passionnés sur quelques forums, mais à l’époque ils apparaissaient peu crédibles, et l’on attribuait plutôt le problème au matériel de lecture (firmware non mis à jour). Ces inquiétudes sont donc restées contenues au cercle restreint de ces forums.

Pourtant courant 2014, les constats ont continué de s’accumuler, essentiellement sur 3 sites dont les membres s’interrogeaient de plus en plus sur ce phénomène inexpliqué : Blurayenfrançais (= BREF), DVDClassik, HCFR.

A partir d’octobre 2014, certains de ces membres ont pris contact avec des éditeurs, avec des résultats variables. Si certains éditeurs n’ont pas répondu, d’autres ont procédé à de premiers échanges, reconnaissant qu’il existait réellement un problème inconnu qui était à l’étude. Certains éditeurs ont même commencé à évoquer la responsabilité du presseur QOL, dont aucun internaute n’avait entendu parler auparavant.


L’EMBALLEMENT (2015)

A compter de ce moment, l’affaire a très vite pris de l’ampleur pour s’emballer en janvier et février 2015. Nous rappelons les principaux événements de cette période et les initiatives essentielles qui ont «lancé la machine».

Du côté des sites

• Les 3 sites cités ci-dessus ont tous ouvert en janvier 2015 sur leurs forums des sujets consacrés spécifiquement au problème. A ce jour (mars 2021), ces sujets, alimentés par des centaines d’internautes, comptent respectivement 228, 210 et 113 pages.

• Blurayenfrançais a été à ce moment là le plus actif, lançant mi-février 2015 une pétition sur change.org, "Pour une vraie garantie des disques Blu-ray" , prenant contact avec les 5 plus grands éditeurs et avec QOL, et créant également un premier fichier centralisé des BD défectueux.

• Ce même mois de janvier 2015, le site La Galette Bleue ouvrait aussi son topic, et un internaute y proposait début mars un texte-pétition "Appel à tous les éditeurs,fabricants et acteurs de l'industrie du Blu-ray" demandant la mise en place de réelles conditions de garantie. Il était demandé à chaque internaute d’envoyer cet appel à QOL ainsi qu’à 13 éditeurs dont les coordonnées étaient indiquées.

• Toujours en janvier, le site Blusteel ouvrait également un topic. Mi- mars, un membre signalait le problème à la DDPP (Direction départementale de la protection des populations). Laquelle, après enquête auprès de QOL et Media Industry, jugera qu’il n’y avait pas d’infraction pénale et donc pas matière à poursuites. (Mise à jour 09.2023: Blusteel semblant inaccessible, la réponse de la DDPP est reproduite ici ).

• Enfin, dès les communiqués de QOL puis de MPO des 3 et 6 février 2015, reconnaissant officiellement le problème, une dizaine d’autres sites spécialisés « audio-vidéo » reprenaient l’information et pour certains contactaient à leur tour presseurs et éditeurs (parmi eux, citons deux sites importants : DVDFr et Les Numériques)

Du côté de la presse

• Fin janvier 2015, un internaute (aujourd’hui membre de notre équipe) contactait la revue « 60 millions de consommateurs », ce qui débouchait, d’abord sur un article internet début février, ensuite sur un article papier dans le numéro de mars 2015 « Des blu-ray trop jeunes pour mourir ». (diffusion: environ 160 000 exemplaires).

• L’article internet de « 60 millions » était immédiatement repris sur le site du quotidien « les Echos » dans un article  "Épidémie de films en Blu-Ray illisibles" , ainsi que par le quotidien « 20 minutes » dans un article  "Une vingtaine de films distribués en France victimes d’un problème de vieillissement "

• De son côté, le mensuel de référence « Les années Laser » (diffusion : environ 40 000), enquêtant depuis plusieurs mois sur le sujet, publiait deux articles, dans ses numéros de mars et avril 2015, « Bdrot : tous pourris ? » Et « Bdrot : la suite ». (Il ne nous est pas possible légalement de reproduire ces articles).

Du côté des réseaux

• Le 20 janvier 2015 apparaissait sur Youtube une vidéo relayant les informations de Blurayenfrançais (première vidéo Youtube sur le sujet).
• Le 3 février 2015, le magazine Les Années Laser publiait un post Facebook  (première mention du problème sur ce réseau).
• Fin février, HCFR diffusait un podcast sur Soundcloud, " L’avenir du blu-ray en question" , consacrant une trentaine de minutes au sujet (premier « live » sur le sujet).
• Wild Side est le premier éditeur à réagir en publiant le 2 mars 2015 sur Facebook un communiqué  précisant ses modalités d’échange.


Cette chronologie montre que, dès les premiers mois de 2015, le problème était largement connu, à la fois par les passionnés de blu-ray, par la presse, par l’ensemble de la profession, et également par l’Administration. Et aussi qu’un grand nombre d’initiatives ont immédiatement été prises, ceci sous l’impulsion de dizaines de passionnés bénévoles qui ont défriché le terrain.


LES PROLONGEMENTS (2015-2021)

Il serait fastidieux de détailler ce qui a été fait par la suite, et qui est souvent une répétition ou un développement du même type d’actions. Nous le résumerons autour de trois points.

1. Certains professionnels ont (finalement) joué le jeu et procédé à des échanges, certains autres sont restés muets.

Du côté des presseurs, QOL a très rapidement réagi, et assuré des échanges directs de début 2015 à fin 2019. Par contre, les autres presseurs ont considéré que le consommateur n’était pas leur client direct, et ont renvoyé sur les éditeurs (exception : MPO mais pour 2 titres seulement).

Du côté des éditeurs, les attitudes ont été très variables. La très grande majorité ont renvoyé sur QOL, puisque celui-ci prenait les défectuosités à sa charge. Seul l’éditeur Wild Side a mis en place en 2015 une procédure spécifique, en parallèle de celle de QOL (cette procédure s’est arrêtée fin 2019).
Au fil des années, certains éditeurs se sont montrés petit à petit plus coopératifs, assurant des échanges au cas par cas, sans toutefois mettre en place de procédure globale. Echanges effectués pour des titres qui étaient épuisés chez QOL, ou pour des titres d’autres presseurs.
A l’inverse, d’autres éditeurs ont toujours « fait le mort » et n’ont jamais répondu à la moindre demande, ce qui relève de l’impolitesse.
Ceci, au final, s’est traduit par presque autant de « procédures » (et de chances de succès/d’échec pour obtenir un échange) qu’il existe d’éditeurs.
En 2020, l’arrêt des échanges par QOL a eu pour effet de faire affluer les demandes directement chez les éditeurs. Ce pourquoi deux d’entre eux, Gaumont et Pathé, ont officialisé une véritable nouvelle procédure d’échanges début 2021. Pour les autres éditeurs, on reste toujours dans le « cas par cas » ou la non-réponse.

Disons globalement qu’avec le temps, le paysage s’est petit à petit amélioré, souvent grâce à la pression mise par les consommateurs plutôt que par la volonté des professionnels. Ce que nous regrettons surtout c’est qu’ils n’y ait jamais eu de la part des éditeurs une attitude commune, une coordination. Ni une véritable communication, comme s’il ne fallait surtout pas ébruiter le problème. Mais il serait évidemment abusif de les mettre tous dans le même panier, car certains ont joué le jeu.

2. Les meilleurs résultats n’ont pas été obtenus par des initiatives « spectaculaires », mais par un travail de fourmi. De nombreux internautes ont obtenu des échanges parce qu’ils ont insisté sans relâche par tous moyens auprès de tel ou tel éditeur (mail, appel, courrier, Twitter, Facebook,..), arrivant au final parfois à arracher un échange même auprès des plus réticents. Il n’est certes pas normal de devoir se battre à ce point, mais le succès a souvent été obtenu dans l’acharnement et la constance.

3. Il faut également signaler le rôle primordial des sites et de leurs forums, d’où l’information est partie dès 2013-2014 et où elle a été largement diffusée. Sans eux, nous n’en serions pas là. Certains sites ont pris le risque de se faire mal voir par les éditeurs, qui attendaient plus une promotion qu’une critique de leurs produits. Quant aux forums, ce sont des endroits où de véritables passionnés échangent quotidiennement, font part de leurs pistes, de leurs succès ou échecs, partagent une information précieuse aux autres. Sans compter qu’ils permettent de se soutenir et se remonter mutuellement le moral, on se sent moins seuls!


QUANT A NOUS, BRDEF…

Nous sommes arrivés après, début 2016, même si plusieurs membres du staff avaient déjà agi à titre individuel. Avec l’ambition de recenser toute l’information jusque là éparpillée, de donner des pistes de solutions, et de mener des actions complémentaires. Sur ce dernier point :

• nouveau contact avec le rédacteur en chef de « 60 millions de consommateurs » (qui nous a indiqué que, sans être insensibles au problème, ils avaient d’autres dossiers plus importants à traiter).
• courrier au SEVN (Syndicat de l’Edition Video Numérique), resté sans réponse.
• courrier à Blu- ray Partners France, qui nous a permis d’entrer en relation avec la direction de QOL.
• deux entretiens téléphoniques avec la direction générale de QOL/ML en 2016 (sur le problème de résine) et en 2019 (sur la procédure d’échange qccao). Un entretien également avec le responsable mastering.
• entretien avec un responsable d’Arvato-Sonopress
• échanges réguliers d’informations avec la direction des Années Laser.
• prise de contacts et échanges ou entretiens avec les directions de plusieurs éditeurs (notamment : Wild Side, Arte, Pathé,Gaumont ).
• prise de contacts avec des sites étrangers italiens et espagnols relatant les mêmes problèmes.

Sans compter évidemment nos articles (dont nous savons qu’ils sont lus par des éditeurs), notre forum sur lequel nous répondons systématiquement à tous les messages, notre présence sur une dizaine de forums tiers où nous allons chercher et délivrons l’information, le moteur de recherche désormais externalisé… et notre célèbre index des titres potentiellement défectueux !


L’AVENIR (2021- ??)

Voilà, tels sont quelques-uns des « combats » qui ont été menés jusqu’à présent, et dont BRDEF n’est qu’un maillon. Voilà tout ce qu’il a fallu entreprendre pour faire connaître le problème, éviter qu’il ne soit enterré, et trouver des solutions. Ceci dans un esprit de coopération et de courtoisie, car il est plus productif de rechercher des solutions que de s’enfermer dans la critique.

Le grand combat qui resterait à mener, c’est évidemment celui de la « garantie ». Nous ne sommes pas juristes, mais en lisant les textes, nous nous rendons compte que le Blu-ray ne rentre pas vraiment dans le cadre, ni de la garantie légale de conformité, ni dans celui de la garantie légale des vices cachés (qui supposent un défaut préexistant et qui sont limitées dans le temps). La loi n’a jamais imaginé le cas d’un produit neuf qui se détériore tout seul sans jamais avoir été utilisé, jusqu'à 10 ans après son achat.

C’est sur ce terrain que nous souhaiterions observer une attitude digne et coordonnée des éditeurs. Obtenir une garantie claire, adaptée à la spécificité du produit et du problème. Obtenir aussi une procédure simple et unifiée, qui nous évite de nous tordre l’esprit pour savoir par quel trou de souris passer pour obtenir un échange. Sur ce terrain, ils n’y sont pour l'instant pas venus. C’est dommage, et pour tout dire assez peu compréhensible.

Nous sommes bien sûrs reconnaissant aux éditeurs qui ont joué le jeu à titre individuel et continuent de le faire. Mais nous aimerions simplement pouvoir dire aux autres, à chacun : « Monsieur, le disque que je vous ai acheté s’avère défectueux » et recevoir comme réponse « Pas de souci, ce sont des choses qui arrivent, nous allons vous l’échanger, ou vous adresser un titre de compensation ». Est-ce donc si difficile à mettre en place ?


MISE A JOUR SEPTEMBRE 2023

La situation n’a pas fondamentalement évolué depuis 2021. Des éléments complémentaires peuvent toutefois être utiles.

1. Les procédures d’échanges de Gaumont et Pathé sont toujours opérationnelles. Pour les autres éditeurs, on en est toujours à du cas par cas.

2. Un certain nombre de titres initialement défectueux ont été repressés depuis, repressages qui peuvent être considérés comme fiables. Malheureusement, ces repressages peuvent être sous la même présentation (même jaquette, même code-barre) que les anciens, et de l’extérieur il est impossible de les différencier. Seul l'examen du code IFPI-mould permet de connaître le presseur.

3. Même 10-12 ans après, des exemplaires potentiellement défectueux sont toujours en vente sur les sites de commerce en ligne. Non seulement dans l’occasion (type Marketplace), mais aussi en « neuf ». Ce qui est hélas logique : si le titre n’a pas été repressé, l’éditeur continue de fournir le marchand avec le stock restant.
De même, en physique, on trouvera des titres suspects dans les enseignes de déstockage ou les magasins de type « cash ».

4. A l’inverse, des titres QOL défectueux avaient auparavant, en 2006 et 2007, connu des premiers pressages par Sony, presseur extrêmement fiable. Ces pressages Sony sont très recherchés. Mais là encore, seul l’examen du code IFPI-mould permet de savoir…

5. Le problème est international. Nous avons entrepris une série d’articles sur la situation dans les pays étrangers : Allemagne, Italie, Espagne , Etats-Unis.
 
Nombre de titres impactés: 20 sur 500.. Palme d 'or à "Two lovers": 3 exemplaires défectueux de suite !

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bluraydefectueux
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Message par bluraydefectueux »

Nombre de titres impactés: Je ne compte plus!
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